vendredi 13 avril 2012

Tétris.


À vrai dire, l'inspiration première du Space Invader fait ici en janvier venait moins du jeu vidéo que de ce phénomène d'art urbain né à Paris.

Et le graphe de vendredi de cette semaine fait non seulement écho au jeu Tétris mais aussi au billet que j'ai rédigé le 25 mars dernier sur mon blog Excel-Apps à propos du remplissage de colonne, opération dont je voyais une similitude avec le drop-down de Tétris.

Tout cela m'inspire évidemment l'idée d'une ré-exploration de jeux vidéos des années 1980, via des graphes Excel...

jeudi 12 avril 2012




source :
Faits constatés par département de 2002 à 2010
Ensemble des faits constatés par les services de police et les unités de gendarmerie nationales de 2002 à 2010 par département en métropole.
Premier Ministre
www.data.gouv.fr



Et une carte pour terminer !

Même démarche que mardi, mais au lieu de regarder les items de fait constaté, on regarde les départements.

Seuls quatre départements ont vu le nombre de faits constatés en 2010 être plus élevé que celui de 2002 : les Deux-Sèvres (+10,2%), l'Orne (+1,1%), la Seine-Saint-Denis (+1,1%), et la Haute-Garonne (+0,7%).

La plus forte baisse sur la période est enregistrée dans la Creuse (-43,4%). Deux autres départements voient les faits constatés baisser de plus de 30% : le Bas-Rhin (-31,8%) et les Ardennes (-30,5%).

mercredi 11 avril 2012

Nombre de faits constatés : variation relative entre 2002 et 2010.


source :
Faits constatés par département de 2002 à 2010
Ensemble des faits constatés par les services de police et les unités de gendarmerie nationales de 2002 à 2010 par département en métropole.
Premier Ministre
www.data.gouv.fr



Un graphe un peu différent avant de conclure la série, mais non-non ce n'est pas vendredi.

On retrouve les 103 items dont je parlais en début de semaine : ici, ce sont 103 points, toujours colorés da manière à différencier les types d'atteintes. Sur l'axe vertical, on lit la variation en relative entre 2002 et 2010 : c'est très exactement ce que représentait déjà le graphe de mardi.

Mais ici, l'axe horizontal représente le nombre de faits constatés en 2010. Et d'une façon particulière puisque l'axe est logarithmique : il y a le même espace de l'origine à 10, puis de 10 à 100, puis de 100 à 1000, etc. Avec un axe linéaire (classique), les points auraient été tout écrasés sur la gauche, avec une minorité de points éparpillés vers la droite.

Que peut-on voir sur ce graphe ? Plein de choses !

On voit encore une fois la prépondérance des atteintes aux biens : les points violets sont plus nombreux sur la moitié droite de l'ensemble. Et ils sont globalement en baisse : ils sont majoritairement sous la valeur 0 des variations (sur l'axe vertical qui, lui, n'est pas en logarithme).

Les atteintes  aux personnes (en rouge) dessinent une sorte de tendance diagonale sur le graphe. Les points les plus à droite (faits plus nombreux) sont en hausse, et ceux qui sont peu nombreux sont en baisse.

Enfin, les autres atteintes sont sensiblement au-dessus : les trois points jaunes les plus élevés correspondent aux trois premières barres jaunes du graphe de mardi, explicités dans mon commentaires.

mardi 10 avril 2012

Nombre de faits constatés : variation relative entre 2002 et 2010.


source :
Faits constatés par département de 2002 à 2010
Ensemble des faits constatés par les services de police et les unités de gendarmerie nationales de 2002 à 2010 par département en métropole.
Premier Ministre
www.data.gouv.fr



Même série de données qu'hier, mais on regarde cette fois les variations en pourcentage. Par exemple, prenons un fait qui chiffrait 500 en 2002 et 400 en 2010. Dans le graphe d'hier il comptait pour "-100", et dans celui d'aujourd'hui pour "-20%".

La force baissière de la diminution des atteintes aux biens est moins flagrante qu'hier mais reste visible.

Par ailleurs, la diminution de certaines atteintes aux personnes est également perceptible. Je précise "de certaines" (il s'agit des règlements de compte et des prises d'otages) parce qu'on pourrait être tenté de dire "il y a plus de rouge dans les items en baisse", mais ce serait trompeur : ce ne sont jamais que des variations relatives et en conclure une baisse globale des atteintes aux personnes serait une erreur : on a vu le 28 mars (courbe en base 100) que ces atteintes ont augmenté !

Enfin, la hausse des "autres atteintes" est ici visible. Les trois plus fortes hausses ont trait au séjour d'étrangers, à la santé publique, et à l'emploi d'étrangers.

(Alors forcément, les voitures...)

lundi 9 avril 2012

Nombre de faits constatés : variation en volume entre 2002 et 2010.

source :
Faits constatés par département de 2002 à 2010
Ensemble des faits constatés par les services de police et les unités de gendarmerie nationales de 2002 à 2010 par département en métropole.
Premier Ministre
www.data.gouv.fr



Dès le premier graphe construit autour de ces "faits constatés" le 12 mars dernier, j'ai dit combien cette source était riche et exploitable. Je pensais que ce jeu de données allait m'occuper 2 ou 3 semaines : ce sont en fait déjà 4 semaines qui y ont été consacrées, et j'en entame aujourd'hui une cinquième ! Néanmoins, ce sera sans doute la dernière.

Je m'attacherai les jours prochains à quelques représentations de variations. Au fil des semaines, on en a déjà vu quelques unes, essentiellement en base 100, qui retraçaient des évolutions année par année. Voyons d'autres approches.

Pour commencer, j'ai repris ici le découpage des faits constatés en 103 items : l'histogramme d'aujourd'hui compte 103 barres Chacune de ces barres montre la variation entre 2002 et 2010, en nombre, des faits constatés sur l'item correspondant (quelles qu'aient été les variations au cours de cette période, c'est à dire sur les années 2003 à 2009). Les items sont évidemment triés en variation décroissante. Et j'ai repris le code couleur permettant de différencier les faits par type d'atteinte.

Chose flagrante : on voit très nettement la baisse du nombre d'atteintes aux biens !

J'ai coupé le bas de l'échelle dans un souci de lisibilité : la valeur la plus à droite est si grande (en négatif) que la laisser apparaître aurait ratatiné l'ensemble du graphe. Concrètement, ce sont les quatre plus fortes baisses qui n'apparaissent pas en entier : les "vols d'accessoires sur véhicules à moteur immatriculés" (-93 008), les"destructions et dégradations de véhicules privés" (-132 470), les "vols d'automobiles" (-162 366) et les "vols à la roulotte" (-210 094). Eh oui : il s'agit dans les quatre cas de délits sur les voitures !

Regardons de plus près : en 2002, ces quatre types de délits représentaient presque 1,3 millions de faits constatés. Huit ans plus tard, il y en a moins de 700 000. L'une des explications à cette baisse est évidemment l'amélioration des dispositifs de sécurité des véhicules, tant en qualité (progrès dûs aux constructeurs automobiles) qu'en quantité (le parc de voitures a été largement renouvelé au cours des dernières années).