vendredi 3 août 2012

Le blog 1-jour-1-graphe prend des vacances !


(Au passage : ceci est le 150e graphe…)

jeudi 2 août 2012

Consommation d'énergie et intensité énergétique de l'économie : de progressions asynchrones dans les années 2000.

source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



Même approche qu'hier, mais en s'arrêtant sur quatre pays : France, Allemagne, Espagne, Italie.

(On a déjà fait sur ce blog quelques comparaisons de ces pays, en y joignant aussi le Royaume-Uni. Mais celui-ci est absent du graphe d'aujourd'hui parce qu'Eurostat ne fournit pas la série de données le concernant sur l'indicateur "intensité énergétique !)

On voit ici que, une fois de plus, la courbe de l'évolution française ressemble beaucoup à celle de l'ensemble de l'Europe telle qu'on l'a vue hier. La cassure de 2002, la progression de la consommation jusqu'à 2004 avec stabilité de l'intensité énergétique, le retour de 2010, etc.

La courbe espagnole a un dessin plus marqué par, surtout, une progression plus forte de l'intensité énergétique, flagrante sur les dernières années. L'Allemagne présente une évolution similaire, quoique plus stable sur la fin de la décennie. L'Italie enfin connaît une évolution plus surprenante sur ces indicateurs, avec une intensité énergétique à peine changeante tout au long des années 2000 et une consommation en 2010 presque identique à celle de 2001.

mercredi 1 août 2012

Consommation d'énergie et intensité énergétique de l'économie : de progressions asynchrones dans les années 2000.


source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



Que représente ce graphe ?

Il met côte à côte les deux données qu'on a étudiés depuis le début de la semaine dernière : la consommation d'énergie primaire et l'intensité énergétique de l'économie.

Chaque point représente une année, de 2000 à 2010. La courbe porte sur l'ensemble de l'Union Européenne.

Que voit-on ?

Jusqu'à 2006, la consommation d'énergie (qu'on lit sur l'axe horizontal) a globalement augmenté, passant d'un peu plus de 1600 millions de TEP à plus de 1700 millions de TEP. Dans le même temps, l'intensité énergétique a très peu évolué (diminution du poids de pétrole de 187 kg à 184 kg, pour 1000€ de PIB.

Les deux années suivantes ont vu la consommation se stabiliser et l'intensité énergétique s'améliorer sensiblement.

Puis, de 2006 à 2009, l'intensité a poursuivi son évolution tandis que la consommation se réduisait fortement.

2010 aura marqué un nouveau départ à la hausse, tant pour un indicateur que pour l'autre.

Que peut déduire de tout cela ? Notamment que consommation et intensité énergétiques ne sont pas corrélées ! La crise de 2008-2009 a évidemment contribué à ralentir la consommation. Tandis que l'intensité énergétique poursuivait sa progression - comme on a d'ailleurs pu le voir dans le graphe de lundi.

mardi 31 juillet 2012

Intensité énergique des économies européennes : des écarts de 1 à 8 entre pays.


source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



Même idée qu'hier mais, au lieu d'observer l'évolution de la donnée au fil des ans sur l'Union Européenne toute entière, on observe la donnée en 2010 et en classant les pays de l'UE.

On retrouve la moyenne européenne à 168 kg (pour 1000 €) qui représentait la fin de la courbe dans le graphe d'hier.

On peut noter que :
- l'Irlande et l'Italie (entre autres) font mieux que l'Allemagne,
- la France est accolée à la moyenne européenne (c'est le énième graphe qui montre une proximité de ce type),
- 9 pays font plus que le double de la moyenne européenne (les 9 du bas du graphe) ; ils se trouvent tous dans l'est du continent,
- Bulgarie et Estonie sont plus de 4 fois moins efficace sur le plan énergétique que la moyenne européenne.

lundi 30 juillet 2012

Il fallait 210 kg d'équivalent-pétrole en 1995 pour créer 1000€ de PIB ; il en faut moins de 170 kg en 2010.


source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012


(Par "euro" on entend l'euro constant avec une référence à l'année 2000.)

Concept pour les graphes de cette semaine : l'intensité énergétique de l'économie. C'est la consommation intérieure brute d'énergie divisée par le PIB.

On l'exprime en kilogrammes d'équivalent pétrole par 1000 euros.

Concrètement, qu'est-ce qu'exprime cette donnée ?
C'est la réponse à la question : "combien consomme-t-on d'énergie pour produire 1000 € ?"

(On pourrait aussi raisonner à partir d'une question posée dans l'autre sens : combien d'euros (de PIB) fournit-on en consommant 1kg d'équivalent pétrole ? Mais c'est la mesure kg/€ et non pas €/kg qui est utilisé pour mesurer l'intensité énergétique.)

Un mot sur la complétude des données : les 27 pays de l'UE actuelle ne sont pris en compte ici qu'à partir de l'année 2000. Avant cela, les données concernant Malte étaient absente mais la série était quasiment complète depuis 1995. En revanche, dans la première moitié de la décennie 1990, les données manquent pour beaucoup de pays.

Quelle lecture peut-on faire de ce graphe ? Si la prudence commande de ne pas tirer de conclusion sur le démarrage de la courbe, on peut y voir une progression lente mais certaine vers une plus grande intensité énergétique depuis le milieu des années 90. S'il fallait plus de 210 kg d'équivalent-pétrole en 1995 pour créer de la valeur à hauteur de 1000€, il en fallait moins de 190 kg au tournant des années 2000 et moins de 170 kg en 2010.