lundi 9 avril 2012

Nombre de faits constatés : variation en volume entre 2002 et 2010.

source :
Faits constatés par département de 2002 à 2010
Ensemble des faits constatés par les services de police et les unités de gendarmerie nationales de 2002 à 2010 par département en métropole.
Premier Ministre
www.data.gouv.fr



Dès le premier graphe construit autour de ces "faits constatés" le 12 mars dernier, j'ai dit combien cette source était riche et exploitable. Je pensais que ce jeu de données allait m'occuper 2 ou 3 semaines : ce sont en fait déjà 4 semaines qui y ont été consacrées, et j'en entame aujourd'hui une cinquième ! Néanmoins, ce sera sans doute la dernière.

Je m'attacherai les jours prochains à quelques représentations de variations. Au fil des semaines, on en a déjà vu quelques unes, essentiellement en base 100, qui retraçaient des évolutions année par année. Voyons d'autres approches.

Pour commencer, j'ai repris ici le découpage des faits constatés en 103 items : l'histogramme d'aujourd'hui compte 103 barres Chacune de ces barres montre la variation entre 2002 et 2010, en nombre, des faits constatés sur l'item correspondant (quelles qu'aient été les variations au cours de cette période, c'est à dire sur les années 2003 à 2009). Les items sont évidemment triés en variation décroissante. Et j'ai repris le code couleur permettant de différencier les faits par type d'atteinte.

Chose flagrante : on voit très nettement la baisse du nombre d'atteintes aux biens !

J'ai coupé le bas de l'échelle dans un souci de lisibilité : la valeur la plus à droite est si grande (en négatif) que la laisser apparaître aurait ratatiné l'ensemble du graphe. Concrètement, ce sont les quatre plus fortes baisses qui n'apparaissent pas en entier : les "vols d'accessoires sur véhicules à moteur immatriculés" (-93 008), les"destructions et dégradations de véhicules privés" (-132 470), les "vols d'automobiles" (-162 366) et les "vols à la roulotte" (-210 094). Eh oui : il s'agit dans les quatre cas de délits sur les voitures !

Regardons de plus près : en 2002, ces quatre types de délits représentaient presque 1,3 millions de faits constatés. Huit ans plus tard, il y en a moins de 700 000. L'une des explications à cette baisse est évidemment l'amélioration des dispositifs de sécurité des véhicules, tant en qualité (progrès dûs aux constructeurs automobiles) qu'en quantité (le parc de voitures a été largement renouvelé au cours des dernières années).