vendredi 5 octobre 2012

Jeunes sans formation : un écart homme-femmes apparemment peu lié aux taux moyens des pays.


source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



Classons par pays. Plutôt que de mettre côte à côte les taux concernant les hommes et ceux concernant les femmes, je reprends ici le graphe en barre de mardi dernier, et je matérialise "par-dessus" l'écart hommes-femmes. (C'est assez proche de l'un des graphes en barres réalisés en mai dernier pour illustrer les écarts entre score minimum et score maximum réalisés au premier tour par chacun des candidats à l'élection présidentielle.)

Concrètement, le graphe d'aujourd'hui est construit comme ceci :
- la base (histogramme gris) est le graphe de mardi,
- sauf que les pays ne sont plus classés selon le taux global mais selon l'écart entre le taux des hommes et celui des femmes,
- la barre bicolore flottante matérialise cet écart,
- l'extrémité bleue situe le taux des hommes, l'extrémité rouge celui des femmes.

Que peut-on lire sur ce graphe ?

Comme l'ordre des pays n'est pas vraiment le même que mardi, on en déduit que l'écart hommes-femmes sur ce taux n'est apparemment pas corrélé au taux global. Concrètement, ce n'est pas l'un des sous ensembles sexués de la population qui détermine le taux global d'un pays.

Au fait, la Bulgarie, tout en bas du graphe, est le seul état européen où la proportion des femmes (ayant quitté prématurément le système éducatif) est supérieur à celui des hommes dans la même situation.

Nous verrons lundi une autre mise en parallèle des jeux de taux évoqués ici.